Suite à une lettre du militant souverainiste Laïfa Hand Ouyahia adressée à la présidente du bureau exécutif international (BEI) de Amnesty international, madame Sarah Beamish, le 30 octobre 2020, une réponse lui a été envoyée le 11 novembre par l’ONG.
« Nous avons reçu votre message concernant l’arrestation de M. Lounes Hamzi. Nous prenons cette affaire très au sérieux » a indiqué Beth Munro, responsable au sein d’Amnesty dans la région de MENA (Moyen orient et Afrique du nord), dans son accusé de réception que le militant a rendu public sur Facebook.
« Compte tenu de l’attitude répressive constante de l’Etat algérien à l’égard du peuple kabyle, il est à craindre que cette fois, ce sont tous les indépendantistes kabyles qui vont subir le sort de Lounes Hamzi, vu que son procès est un procès politique de la Kabylie » a écrit Laifa Hand Ouyahia dans sa lettre. Et de poursuivre : « L’incapacité et le silence de la communauté internationale à empêcher une telle violation des droits humains soulève la question de sa complicité dans les crimes qui seront commis ».
A souligner que d’autres militants souverainistes ont écrit aux ONG et des commissions des droits de l’homme en Afrique, en Europe, à l’ONU et d’autres institutions internationales afin de sensibiliser la communauté internationale sur l’affaire Lounes Hamzi qui a été emprisonné pour « Organisation et encadrement d’un mouvement de rébellion ».
Lors de son allocution d’hier, 11 novembre, Ferhat Mehenni a par ailleurs encouragé les militants de son mouvement à intensifier ce type de démarches auprès d’Amnesty international, Human Right Watch et autres instances de défense des droit de l’homme.