Hausse des contaminations à la Covid-19 au CEM d’At Leqsar (Bachloul) : grève des enseignants

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Les enseignants et le personnel du CEM Boudraf-Achour d’At Leqsar {Ahl El Ksar} (Bachloul) au sud de la Kabylie ont observé une journée de grève jeudi 19 novembre afin d’alerter l’opinion publique sur la propagation du Covid-19  au sein de leur établissement.

Dans une lettre adressée à la direction de l’éducation de Tuviret {Bouira}, les signataires grévistes ont signalé que malgré le respect du protocole sanitaire, plusieurs cas de contamination ont été enregistrés au niveau de l’établissement rapport le quotidien Liberté. De plus, plusieurs cas suspects ont été détectés.

Les grévistes ont notamment appuyé leur requête par des articles de loi dont l’un stipule notamment que « le fonctionnaire doit bénéficier de conditions de travail de nature à préserver sa dignité, sa santé et son intégrité physique et morale », précise la même source. Ainsi, ils menacent de fermer l’établissement afin de préserver leur santé et celles des élèves.

Selon le quotidien francophone, plusieurs enseignants des écoles primaires du sud de la Kabylie ont dénoncé l’absence de moyens de lutte contre le coronavirus. Ils exigent notamment la révision du volume horaire afin de limiter l’exposition.

Par ailleurs, le Wali de Bouira a tenu des propos très durs vis à vis des enseignants qui demandent la fermeture des écoles. Pour lui, ils ne veulent tout simplement pas travailler : « Les personnes qui appellent à ce que les écoles soient fermées ont de mauvaises intentions. Ils veulent une autre année blanche pour pouvoir être payés sans travailler. Ils ont des intérêts très étroits, ce sont des égoïstes qui ne représentent qu’eux-mêmes. Ces appels sont irresponsables », a-t-il déclaré selon le quotidien liberté.

Les élèves d’une école primaire à Draa El Mizan n’ont toujours pas repris

A Draa El Mizan, la plupart des enfants des familles relogées dans les citées 1000 logements Cosider et 32 logements RHP n’ont pas encore repris le chemin de l’école selon le quotidien Liberté.

Selon la même source, ce retard accusé, deux mois après la rentrée officielle, revient au fait que l’établissement ne soit toujours pas équipé en mobilier alors que le personnel est déjà installé.

 « Nos enfants fréquentaient l’école primaire Frères-Khelifi dite Les Pins, au contrebas de l’hôpital Krim-Belkacem. Depuis août dernier, nous avons été relogés dans ces logements. Maintenant, ils ne peuvent pas continuer leur scolarité dans leur école d’origine, parce que celle-ci se trouve à plus de six kilomètres de notre nouvelle cité », a confié un parent d’élève au quotidien francophone.