Depuis le 18 novembre dernier, les Emirats arabes unis ont décidé de suspendre la délivrance de visas à 13 pays musulmans dont figure l’Algérie. C’est ce que l’on peut lire à travers la circulaire ci-dessous, adressée par les autorités émiraties aux services de l’immigration et massivement relayée par les médias.
Les pays faisant objet de cette restriction sont : l’Algérie, la Turquie, l’Iran, l’Afghanistan, le Pakistan, le Liban, la Somalie, la Tunisie, la Syrie, l’Irak, et le Yémen. Selon l’agence anglaise Reuters, citant une source bien informée, cette mesure est d’ordre sécuritaire.
Toutefois, le quotidien turc dailysabah évoque de toutes autres raisons. Dans un article paru ce mercredi 25 novembre, il suggère que c’est en raison de la coopération de l’Algérie avec la Turquie que cette « sanction » est tombée.
Plusieurs médias sont également revenus sur des « tentions entre les deux pays » qui ont notamment débuté avec la critique du président algérien de l’accord de normalisation des Emirats arabes unis avec l’Etat d’Israël.
Par ailleurs, les Emirats, en plus d’avoir apporté leur soutien aux autorités marocaines suite à l’opération militaire qu’elles ont mené il y a plusieurs jours dans le sud du Maroc, ont également procédé à l’ouverture d’un consulat à Layoun, une ville du sud marocain revendiquée par le front Polisario. Une démarche qui a déplu à Alger.
Toutefois, cette mesure ne concerne pas uniquement l’Algérie, mais aussi 12 autres pays. On ne peut donc pas parler de sanction à l’égard de l’Algérie seulement.