Originaire d’Ouzellaguen et chercheuse sur le cancer aux USA, le PhD Aït Aissa décroche une subvention

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Le PhD Karima Aït Aissa, spécialisée en médecine cardiovasculaire, vient de bénéficier d’une subvention de recherche institutionnelle d’un montant de 30 000 dollars pour le financement de son projet sur les « nouvelles approches pour atténuer les troubles cognitifs induits par la radiothérapie ». C’est ce qui a été annoncé par le blog du Département de Médecine interne de l’Université de l’Iowa, dans le Midwest américain, le 08 décembre dernier.

La somme a été allouée par la société américaine du cancer. Selon le département, ce projet « vise à faire un pas vers la prévention de la morbidité résultant de la radiothérapie ».

« Je crois que ce soutien financier me fournira les bases nécessaires pour construire ma proposition de recherche émergente et indépendante pour une application NIH-R01 compétitive et offrir une nouvelle compréhension de l’influence de la radiothérapie sur la santé des survivants du cancer », a réagi Karima Ait Aissa sur le blog de ce département.

Et d’ajouter : « Nos études se concentrent sur l’identification d’une voie moléculaire dans l’endothélium microvasculaire cérébral qui peut être exploitée pour développer de nouvelles thérapies préventives dans le but ultime d’améliorer la qualité de vie des survivants du cancer ».

Sur ce compte LinkedIn, la PhD, originaire du village Sellouana à Ouzellaguen, a exprimé ses ambitions : « espérons que ce petit succès mène à un plus grand« , écrit-elle en anglais.

De l’Université de Vgayet à celle de l’Iowa en passant par la Lorraine

La jeune chercheuse a intégré la faculté de biologie de l’université de Vgayet {Béjaïa} en 2001. Elle en sort diplômée en 2006 avant de partir en France et d’intégrer l’université de Lorraine pour poursuivre un Master 1 en biochimie ensuite un master 2 en biologie cellulaire et structure moléculaire.

En 2009, la brillante étudiante a décroché un doctorat en biologie moléculaire au sein de la même université française. Elle a soutenu sa thèse en 2012, ce qui lui a permis de décrocher une thèse de post-doctorat à la Eastern Virginia Medical School aux USA.

La jeune biologiste a par la suite décroché une autre thèse post-doctorat au Medical College dans l’Etat du Wisconsin en 2015 avant d’intégrer, en 2018, l’université de l’Iowa en qualité d’associée en médecine cardiovasculaire.