Le militant de la cause identitaire et de la liberté d’expression Malek Akhmoum comparaitra devant le juge du tribunal d’Iɛeẓẓugen {Azazga} ce jeudi 17 décembre. Il est poursuivi pour « outrage à corps constitué ».
« Ils m’ont convoqué suite à mes activités politiques mais c’est un dossier vide de l’avis même de mes avocats. Ils font un montage de dossier, du genre « tu as fait une publication », « tu as dit ça » », nous a expliqué Malek que nous avons contacté. Et d’ajouter : « Ils veulent nous ôter notre liberté d’expression. Tout ce que nous avons pu acquérir, ils veulent le balayer. Ils s’en prennent aux militants à travers les réseaux sociaux qui sont le seul moyen de s’exprimer ».
Par ailleurs, cette tentative d’intimidation ne semble pas ébranler ce défenseur de la liberté d’expression. « Je suis un militant de longue date. De 2001 à ce jour, je n’ai pas baissé les bras. J’ai toujours été à l’avant-garde des combats qui concernent l’identité, la Kabylie et les libertés. Je ne vais pas baisser les bras, je vais aller jusqu’au bout », a-t-il assuré.
Pour rappel, la justice algérienne s’en est prise à bon nombre de militants et d’activistes pour leurs publications sur Facebook. C’est le cas notamment du cadre du MAK, Nabil Chelbabi, qui a été poursuivi pour « atteinte à une institution de l’Etat » suite à ses publications sur Facebook et qui a écopé d’une amende de 100 000 DA.