14 condamnés dans l’affaire des attentats de 2015 en France : 6 d’entre eux sont d’origine algérienne

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Les cinq magistrats de la cours d’assises spéciale de Paris ont annoncé, mercredi 16 décembre, le verdict du procès des 14 accusés dans l’affaire des attentats de janvier 2015 en France. 5 parmi eux sont d’origine algérienne et un autre est né en Algérie.

En effet, au total, 11 accusés étaient présents à l’audience afin d’être jugés pour le rôle qu’ils ont joué dans la préparation des attentats perpétrés par les frères Kouachi et Amedy Coulibaly ayant fait 17 victimes. Ils ont tous fait objet de condamnations allant de 4 années de prison ferme jusqu’à la réclusion à perpétuité.

Mohamed Belhoucine, franco-algérien a été condamné « par défaut » à la perpétuité pour « complicité de crimes terroristes ». Après les attentats, il aurait pris la fuite avec sa femme Imane, une algérienne âgée de 24 ans à l’époque et leur enfant. Selon les médias français, il est présumé mort en Syrie.

Mehdi Belhoucine, frère de Mohamed, a quant à lui été condamné à 20 de prison, par défaut également pour « complicité de crimes terroristes ». Il est, lui aussi, présumé mort en Syrie.

Hayat Boumedienne, une franco-algérienne âgé de 32 ans, condamnée « par défaut » à une peine de 30 ans de prison pour « association de malfaiteurs terroriste criminelle » et « financement du terrorisme ». Il s’agit de la femme de Amedy Coulibaly, elle est toujours en cavale, pour le moment.

Amar Ramdani, âgé de 39 ans est quant à lui né en Algérie, il est arrivé en France à l’âge de 6 ans. Il a fait objet d’une condamnation à 20 ans de prison pour  “participation à une association de malfaiteurs terroriste criminelle”.

Cousin lointain d’Amar Ramdani, Saïd Makhlouf, âgé de 30 ans, a été condamné à huit ans de prison pour “participation à une association de malfaiteurs non terroriste”.

Miguel Martinez, âgé de 38 ans, a été condamné à sept ans de prison pour “participation à une association de malfaiteurs non terroriste”. Il est né d’une mère algérienne. Lors de son procès, il a déclaré :  » Je me suis converti dans les années 90, au moment des années noires en Algérie « . 

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