« Nous exigeons des enseignants, lorsqu’ils sont en classe, de parler avec langue arabe simple et c’est tout, sans mélanger le français », a déclaré Abdelmadjid Chikhi, le dirigeant du Centre National des Archives Algériennes et conseiller d’Abdelmadjid Tebboune lors d’une conférence datant du 22 décembre dernier.
« Pourquoi devrons-nous mélanger avec Français alors que la langue Arabe est complète ? Car nos cerveaux sont pollués. Une pollution qu’on devrait supprimer si l’on veut construire une unité nationale logique » a martelé celui qui est chargé de travailler sur les questions mémorielles avec Benjamin Stora.
L’ancien moudjahid d’origine Chawi est revenu dans plusieurs de ses interventions sur l’importance de préserver la langue Arabe, et uniquement l’arabe en Algérie.
« Il existe trois composantes qui ont préservé la personnalité de l’Algérie. Il s’agit de « La langue » « les coutumes, les traditions » et la « religion » » a-t-il déclaré lors de son interview sur la Radio algérienne datant du mois de mai dernier. Bien évidemment, pour ce directeur des archives, il s’agissait de la langue arabe étant donné qu’il est revenu juste après sur un ‘fait historique’ où « le colonialisme français a fait fermer les écoles en arabe » pour enseignant le français.