Dans un post publié sur Facebook dimanche 03 janvier, le journaliste et écrivain Amer Ouali a déclaré que Takfarinas, voyant Idir souffrant de son vivant, lui avait proposé de lui faire don d’un poumon.
Une révélation pour le moins émouvante qui vient témoigner de la grandeur de l’âme de celui qui a récemment chanté avec fierté sa Kabylie. C’est sur les réseaux sociaux que Amer Ouali, par ailleurs auteur du livre biographique « Idir l’éternel », a appris cela suite à un échange avec un correspondant : « Le correspondant me disait avoir été témoin d’une scène où Tak rendait visite au grand Idir que la maladie menaçait. L’auteur de Vava Inouva voyait son souffle s’émousser et ses poumons se ramollir. Meurtri de le voir ainsi souffrir, Takfarinas a proposé tout naturellement de lui offrir un poumon« , a-t-il posté.
Amer Ouali ne s’est pas contenté de cette déclaration étant donné qu’il a voulu avoir une confirmation de Takfarinas, qu’il a alors interrogé : « Il l’a confirmé par un simple « oui ». D’un naturel déroutant. Comme si cela était une évidence », témoigne-t-il encore.
A préciser que contrairement à d’autres greffes, celle du poumon est rare. Ces interventions difficiles ne sont réalisées que dans quelques centres spécialisés. Néanmoins, selon le site dondorganes.fr, il y a eu 384 greffés en France en 2019 et selon le Centre de transplantation d’organes en Suisse, la fibrose pulmonaire, dont souffrait Idir, fait bien partie des cas pour lesquels une greffe du poumon peut être envisagée.
Cela n’était pas possible : les précisions de Takfarinas
Ces faits révélés par Amer Ouali sur les réseaux sociaux ont touché énormément de personnes et Takfarinas a tenu à apporter plus de précisions, à travers un message qu’il a envoyé au journaliste. Takfarinas a expliqué que bien qu’il a proposé ce don de poumon à Idir en privé, une 3e personne, proche de Idir, était témoin de la scène. Ca serait donc par ce dernier que l’information a fini par se savoir.
Voici ce qu’avait alors répondu Idir à Takfarinas, tel que l’a rapporté ce dernier : « je suis très très très touché par ce que je viens d’entendre. Mais non mon frère parce que tout d’abord ma maladie a atteint un stade où je ne peux pas recevoir de poumon et en plus de ça on a besoin de toi. Notre culture a besoin de toi très fortement et je compte sur toi. Moi, dans pas longtemps je serai d’un autre monde. Je te remercie pour l’éternité.«
Le stade avancé de la maladie de Idir empêchait donc un éventuel don de poumon.