La gendarmerie algérienne s’est rendue, ce jeudi 14 janvier, au village d’At Waɛvan (Ait Ouabane) afin de « remettre des convocations ». C’est ce que l’on peut lire dans un communiqué du mouvement souverainiste AKAL dans lequel active Lazar Bessadi, auteur de la vidéo polémique dans laquelle on pouvait entendre de la musique retenir depuis les hauts parleurs de la mosquée.
Selon la même source, les autorités locales, à savoir, l’APC d’Akbil, dont le maire est notamment issu d’At Waɛvan, ont refusé de réceptionner les documents en question. Ainsi, les gendarmes algériens se sont donc déplacés jusqu’au village où ils ont trouvé des citoyens qui ont également refusé de les réceptionner.
A noter que la direction des affaires religieuses de Tizi Wezzu{Tizi Ouzou} a réagi dans un communiqué assurant la musique était émise d’un local appartenant au comité du village et non pas de la mosquée. Serait-il donc un stratagème pour accabler l’auteur de la vidéo ? Alors que d’après les citoyens dudit village, il s’agit d’une pratique qui date du jour de l’assassinat de Matoub Lounes et qui a été perpétuée au fil des années.
Pour rappel, en 2017, lors de la 14e édition du festival international « Raconte-art », les citoyens d’At Waɛvan ont refoulé la gendarmerie algérienne qui voulait pénétrer au village lors des festivités.