Les détaillants et grossistes de boissons alcoolisées des localité de l’est de la Kabylie{Béjaïa} sont revenus à la charge en tenant un rassemblement, ce mercredi 13 janvier, pour qu’ils puissent rouvrir leurs commerces.
En effet, pour l’énième fois depuis les restrictions imposées suite au protocole sanitaire, et qui les ont vu fermer leurs débits des mois durant, les vendeurs de ces boissons alcoolisées dénoncent ces mesures et réclament des autorisations de réouverture.
N’en pouvant plus, ils persistent et signent qu’ils sont en train d’être lésés vu que tous les autres commerces ont pu rouvrir. Plus encore, ces protestataires laissent entendre que cette décision de fermeture qui perdure est d’ordre idéologique du moment qu’elle les concerne eux uniquement.
« Ils ne nous ont pas fermé nos commerces à cause de la Covid. C’est une histoire d’idéologie. Ça se passe dans leurs têtes. Les islamistes nous ont envahis et veulent détruire Tamurt (…). Le Kabyle est né laïc. On doit préserver ça », a martelé un des intervenants au micro de BRTV.
Les gérants des salles des fêtes crient aussi leur désarroi
Par ailleurs, même les propriétaires des salles des fêtes ont tenu, ce 13 janvier, à exprimer leur colère suite à la fermeture imposée de leurs salles des fêtes, et ce depuis mars 2020.
Dans un rassemblement qu’ils ont tenu devant le siège de la wilaya de Bejaia, ils ont exprimé leur ras-le-bol et demandent à ce qu’on leur permette de reprendre leurs activités : « On demande gentiment à l’Etat de nous laisser reprendre nos activités. Moi-même j’ai huit filles que je dois faire vivre », a déclaré un des concernés au micro de BRTV également.
Les manifestants ne comprennent pas comment on a donné des autorisations de réouverture pour les salles de théâtre et celles de cinéma et on a oublié les salles des fêtes. Pourtant, selon deux, elles sont régies par les mêmes lois.
