Dans une intervention sur Radio M, diffusée samedi 17 janvier, le chroniqueur et journaliste au quotidien algérien Liberté, Mohamed Iouanoughene a déclaré que si les prochaines élections algériennes ne se tiennent pas en Kabylie, cela serait synonyme de son indépendance de fait.
« Si nous allons vers des élections avec le même environnement politique que celui des élections présidentielles et du référendum pour la nouvelle constitution. Cela voudrait dire que la Kabylie va boycotter à 100% » a déclaré le journaliste. Et d’en déduire : « Donc, nous n’aurons pas de députés en Kabylie et il y aura ensuite des municipalités et on n’aura pas de maires. Donc la Kabylie deviendra indépendante, pas seulement autonome »
Pour Mohamed Iouanoughene, qui a des centaines d’articles de presse à son actif, les différents clans du pouvoir algérien vont, chacun de son coté, essayer de constituer une majorité parlementaire pour influencer les décisions du président algérien.
En effet, le journaliste a exposé plusieurs scénarios concernant les élections législatives algériennes. « Le gouvernement algérien ne peut pas aller vers les élections législatives. S’il y va, il aura une composante parlementaire émiettée, il n’aura pas de majorité. Et pour composer une majorité parlementaire pour un quelconque projet, ça sera une autre guerre entre les différents clans du pouvoir qui sont actuellement en conflit. Leur conflit va donc descendre jusqu’au parlement », a-t-il expliqué.
Le journaliste bilingue a conclu en déclarant que le pouvoir algérien est en train de gagner du temps. Selon lui, la tenue d’élections législatives en Algérie serait un rendez-vous suicidaire pour lui.
