Dans un communiqué publié le 24 janvier, l’entreprise Western Mediterranean Zinc (WMZ) a appelé les habitants de Tala Hamza et d’Amizour au dialogue suite au rejet du projet d’exploitation de la mine sise dans leur localité.
En effet, à travers ce communiqué, l’entreprise australienne invite les citoyens qui s’opposent à ce projet « à s’organiser d’une manière officielle et réglementaire » afin de « mettre fin à certains propos infondés et incohérents sur le projet ». Elle souhaite ainsi « établir un climat relationnel transparent avec la communauté de la région ».
Par ailleurs, les représentants de l’entreprise insiste sur la nécessité de la « gestion de l’information » qui obéit à « une démarche de perturbation » du projet « d’envergure économique nationale ». Ils assurent que des « études élaborées par des experts de renommée mondiale » ont été présentées aux directions de la Wilaya de Béjaïa, dont la direction de l’environnement ainsi que l’APC de Tala Hamza et d’Amizour.
Toutefois, lors de son intervention le 17 janvier dernier, le président de l’association socio-culturelle Oumlil Ait Dali, Rachid Mansouri, s’est montré ferme, et a jugé qu’un projet d’une telle envergure qui présente des dangers pour l’environnement et la santé de ses concitoyens nécessite une enquête approfondie d’experts qualifiés. Selon lui, les services des APC ou bien des directions locales n’ont pas la compétence nécessaire pour l’évaluation de l’impact d’un tel projet.