Ferhat Mehenni : « à partir du 20 avril prochain, nous allons commencer le referendum d’autodétermination de la Kabylie »

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Lors de son allocution hebdomadaire diffusée le 06 février sur Taqvaylit TV, Ferhat Mehenni, en sa qualité de président de l’Anavad a annoncé que le referendum pour l’autodétermination du peuple Kabyle va commencer à partir du 20 avril 2021.

« Le peuple kabyle aspire à son indépendance, il a le droit souverain et sacré de se prononcer sur la sa libération et sur son indépendance. Cela se ferait à partir du 20 avril prochain. Nous allons commencer le referendum d’autodétermination de la Kabylie » annoncé le leader souverainiste. Et d’ajouter : « il y a une plateforme qui lui est dédié que nous allons rendre publique, et à laquelle nous allons faciliter l’accès à tous. Pour voter, il faut au préalable s’enregistrer, se faire recenser ».  

En effet, selon Ferhat Mehenni, les institutions mises en place jusque-là, à commencer par l’Anavad ainsi que les institutions créées par ce dernier, entrent dans une optique de concrétisation du referendum pour l’autodétermination du peuple kabyle. Il a, par ailleurs, appelé les kabyles à contribuer financièrement pour aider les militants de terrain. A cet effet, une cagnotte a été lancée par l’association humanitaire l’Aza rouge.

Dans son allocution, le président de l’Anavad est également abordé plusieurs sujets d’actualité, dont notamment l’assassinat d’Hervé Gourdel dont le procès est prévu pour ce mois de février, ainsi que l’assassinat d’Albert Ebossé, l’ancien joueur de la JSK. Il a ainsi abordé les enjeux de ces lâches assassinats estimant que le pouvoir algérien veut donner l’image d’une Kabylie raciste et anti-chrétienne.

Sur le plan économique et environnemental, le leader indépendantiste a abordé la question de l’exploitation du gisement de Tala Hamza et a appelé les citoyens à s’y opposer. Il a aussi parlé du cas de Walid Nekiche et du fait que l’Anavad soit la première institution à avoir saisi l’ONU sur son cas.

Ferhat Mehenni a également évoqué le rapport de Benjamin Stora sur l’histoire de la guerre d’Algérie et qui a relégué la Kabylie sur le second plan, ainsi que sur sa tribune sur le médias français Causer à ce sujet. Il est également revenu sur sa rencontre avec le sénateur français Richard Yung.

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