Dans une lettre adressée le 09 février au nouveau président américain, Joe Biden, Ferhat Mehenni, par la voix du porte-parole de l’Anavad, Aksel Ameziane, a appelé la maison blanche à examiner le Mémorandum d’autodétermination de la Kabylie.
Selon la même source, la réception du mémorandum d’autodétermination de la Kabylie a été accusée le 28 septembre 2017 par les services du secrétariat général de l’ONU. Toutefois, jusque-là, aucune réponse n’a été rendue par l’organisme international, d’où la requête adressée au président américain.
Dans cette lettre, des félicitations ont été adressées par le président de l’Aanavd au chef d’Etat américain pour « sa détermination à faire respecter le droit international dont le droit du peuple kabyle à disposer de lui-même« . « Le peuple kabyle nourrit beaucoup d’espoirs de voir la nouvelle administration américaine nouer des relations d’amitié et de coopération avec notre gouvernement provisoire en exil et que cesse le harcèlement de ses militants pacifiques par une justice algérienne aux ordres et une police qui pratique la torture et le viol sur les prisonniers politiques kabyles« , peut-on notamment y lire.
Le porte-parole de l’Anavad n’a pas omis de signaler que le mandat de Donald Trump s’est caractérisé par la politique de la chaise vide au sein de bon nombre d’institutions clés, ce qui a profité aux régimes totalitaires. Ceci a été illustré par l’exemple de l’opération zéro Kabyles « adoptée sous l’autorité des militaires algériens le 30/08/2019″ et qui « planifie un génocide en Kabylie« .
