A première vue, cette chanson qui a réuni 4 interprètes, dégage beaucoup d’innocence et de sympathie. Pourtant le texte, de Brahim Halil, est porteur de messages misogynes, notamment la chute.
En effet, dans les trois premiers couplets de ce single, Thanina, Sarah Mahiou et Mesouda se sont plaintes des conditions de mariage dont, hélas, sont encore victimes plusieurs femmes en Kabylie : des maris alcooliques, coureurs du jupons ou encore non soucieux des conditions matérielles de leur famille. Ainsi, elles assurent que rester célibataire est mieux qu’un tel mariage.
Mais dans le dernier couplet, Mayles, entourée de plusieurs jeunes filles du village Ait Zaim, où a lieu le tournage du clip, intervient pour « raisonner » ces dames et les assurer que le pire qui puisse leur arriver est de rester célibataire. Elle conseille également aux femmes mariées d’être douces avec leur mari pour que celui-ci ne procède pas au divorce. Et s’il fait la tête, lui sourire…
Bref, une chute dont se serait bien passé l’auteur Brahim Halil, qui est par ailleurs, le parolier de plusieurs chansons de fête à succès, telles que Tiziri de Louzini ou encore Mia Mia de Yacine Yefsah.
Le comble est que cette chanson a été diffusée le 14 février dernier, en l’honneur d’un Saint-Valentin frappé du sceau de la soumission de la femme à l’homme dans la Kabylie de Tinhinane Laceb et de Nabila Djahnine. NON !