Un peu plus de deux mois après le kidnapping de 333 lycées par l’organisation terroriste Boko Haram au Nigéria, un nouveau enlèvement de masse a été perpétré à l’encontre de 317 écolières durant la nuit de jeudi 25 février dans l’Etat Zamfara, au Nord-Ouest par des terroristes armés.
Selon l’AFP, des dizaines d’hommes armés ont envahi les dortoirs de l’école de Jangebe où étaient logées les jeunes filles. Cet acte a été perpétré dans le but de percevoir une rançon. Aussitôt, une opération de recherche a été lancée dans l’espoir de retrouver les victimes de cet effroyable acte, saines et sauves.
Les auteurs de cette barbarie sont surnommés les « bandits ». Il s’agit d’un groupe qui terrorise la population depuis plusieurs années. Ils volent le bétail et pillent les villages et font recours au kidnappings en exigeant des rançons en contrepartie de la libération des victimes.
Muhamadu Bhari, président du Nigéria, a condamné, ce vendredi 26 février, cet acte « inhumain » tout en affirmant dans un communiqué que son « administration ne cédera pas au chantage des bandits qui ciblent d’innocentes élèves en espérant le paiement d’ importantes rançons ».
De son côté, Antonio Guterres, secrétaire général de l’ONU, a réclamé la « libération immédiate et inconditionnelle » des victimes de l’enlèvement selon Stéphane Dujarric, son porte parole qui a tenu un point de presse. Et d’ajouter «les écoles doivent rester un espace de sécurité pour apprendre sans craindre des violences».
Pour rappel, au début de mois de décembre dernier, 333 élèves ont été kidnappés par les terroristes de Boko Haram à Katsina, à ce jour, aucune nouvelle n’a été communiquée à leur sujet.
