Dans un entretien accordé, ce mardi 02 mars, au journal électronique algérien TSA, l’avocate et activiste Zoubida Assoul a confirmé qu’elle touche une retraite de 230 000 DA depuis 1997 de la part de l’Etat algérien. Un salaire qui lui sera versé à vie.
En effet, suite aux récentes révélations du sénateur algérien Abdelouahab Benzaim concernant les membres de l’ex-Conseil National de Transition (CNT). Selon lui ces derniers avaient voté pour toucher un salaire équivalent à 400 000DA à vie. L’avocate, qui figure parmi les concernés, a tenu à apporter des précisions.
« Dire que les parlementaires du CNT touchent 400 000 DA/mois, c’est archifaux », conteste-t-elle. Et de poursuivre : « La retraite des membres du CNT tourne autour de 230 000-240 000 DA (entre 23 et 24 millions de centimes, ndlr), aucun membre ne dépasse 260 000 DA (26 millions de centimes). Le montant de 400 000 DA est un gros mensonge ».
La présidente de l’Union pour le progrès et le changement (UPC) a donc affirmé qu’elle, ainsi que 191 autres membres, dont Abdelkader Bengrina, Djamel Ould Abbes et Djilali Soufiane ont bel et bien voté pour toucher un salaire à vie alors qu’ils étaient membres de l’assemblée parlementaire pendant 3 années seulement, de 1994 jusqu’à 1997.
Par un simple calcul, on peut avancer que la figure du Hirak, qui se définit elle-même comme opposante, aurait touché plus de 6.5 milliards de centimes, depuis 1997.
