Ancienne et nouvelle Algérie : Quand Sellal s’opposait à la déchéance de la nationalité algérienne

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En prison depuis le 13 juin 2019 pour des affaires de corruption, l’ancien premier ministre algérien, Abdelmalek Sellal serait à regretter quand on entend les balivernes du Gouvernement de Djerrad/Tebboune, celui de la nouvelle Algérie.

En effet, en 2016, un député, Mohamed Daoui, alors président du parti El-Karama, avait posé une question au gouvernement de l’époque sur les conditions de la déchéance de la nationalité algérienne. Le premier ministre algérien avait alors apporté une réponse, un dimanche 4 septembre, où il avait expliqué que « la déchéance de la nationalité ne pouvait être appliquée aux citoyens de nationalité algérienne d’origine » :

« M. Sellal expliquant que loi algérienne se conformait aux principes des droits de l’homme tels que stipulés dans la déclaration universelle des droit de l’homme et le traité international sur les droits civiques et politiques ratifiés dont l’Algérie est partie qui prévoient que tout individu a droit à une nationalité et que toute déchéance arbitraire de cette nationalité relevait d’un déni de ses droits civiques« , écrivait l’APS.

A noter que la déchéance de la nationalité algérienne s’applique seulement aux naturalisés, conformément à une ordonnance de 1970. Le Gouvernement Tebboune veut donc réduire les conditions pour y inclure ceux qui ont une nationalité algérienne d’origine.

A ce rythme, les algerianistes vont finir par regretter l’ancienne Algérie, pas celle décrochée par le Hirak. Non, celle de Sellal, en prison pour 12 années. Ferme.

Message important du directeur
de publication de VAVA innova

Abdelmalek Sellal, le premier ministre. Abdelmadjid Tebboune, son ministre de l’Habitat, de l’Urbanisme et de la Ville