Du nouveau concernant la plainte déposée contre l’ex-députée algérienne Naima Saliha pour déclarations et publications haineuses contre les kabyles et la Kabylie.
En effet, les avocats au barreau de Tizi-Ouzou Maîtres Kader Houali et Sofiane Dekkal ainsi que le militant politique Salim Chait, les plaignants contre la députée d’obédience islamiste, ont annoncé dans un communiqué diffusé sur les réseaux sociaux ce 09 mars, que l’instruction de l’affaire Naima Saliha vient d’être relancée au tribunal de Chéraga à Alger (capitale algérienne).
Les trois plaignants contre la présidente du microscopique Parti de l’équité et de la proclamation (PEP) indiquent : « Après avoir été bloquée pendant des mois en raison de l’immunité parlementaire dont jouissait la mise en cause, l’instruction dans l’affaire Naima SALHI est relancée. C’est ce que nous a annoncé le procureur prés le tribunal de Chéraga qui nous a reçus aujourd’hui, 9 mars 2021, à notre demande« . Et de poursuivre : « En effet, selon le magistrat, un courrier daté du 31/01/2021 a été envoyé par le parquet à la brigade de recherche de gendarmerie de Chéraga, pour un complément d’enquête. Il a été demandé, entre autres, des informations sur l’état civil de la mise en cause », précisent-ils en ajoutant : « Le 21/02/2021, le rapport de l’enquête a été envoyé au tribunal par ladite brigade relevant de la même circonscription.«
En outre, poursuivent-il : « le procureur de la république nous a rassuré sur le bon déroulement de l’instruction, après que nous ayons posé des questions sur la lenteur qu’a pris cette plainte, sachant que le parlement est dissout et que la mise en cause ne jouit plus de l’immunité qui pourrait empêcher notre plainte d’aboutir à un procès.«
« Nonobstant la bureaucratie administrative et malgré tous les obstacles qui nous avions rencontré après le dépôt de cette plainte, le 9 juin 2019, faut-il le rappeler, nous sommes déterminés plus que jamais à aller au bout de notre engagement pour la faire aboutir« , affirment les plaignant contre Naima Saliha.
A noter que l’APN (Assemblée populaire nationale) chambre basse du Parlement algérien a été dissoute depuis le premier mars courant suite à la décision du président algérien Tebboune. Ce qui fait que la députée islamiste Naima Salhi ne jouit plus de son immunité parlementaire.