« Une famille bretonne en Kabylie », le livre de Jean-Etienne Le Roux, enseignant à Larvaâ Nath Iraten de septembre 1969 à juin 1974, est paru le 05 mars dernier chez les éditions l’Harmattan.
A travers ce livre de 276 pages, le breton est revenu sur son vécu avec sa famille en Kabylie durant cette période postindépendance. « Un livre que Jean-Etienne Le Roux présente sous forme d’un récit documentaire, illustré de très belles photos de sa famille, de la chorale de Larvâa-Nath-Irathen, des paysages du Djurdjura« , dira Tassadit Ferrani, une ancienne élève du professeur, qui a lu l’œuvre.
« Il nous révèle sincèrement ses souvenirs, son amour pour la musique, ses élèves, la Kabylie à la quelle il est resté très attaché« , a révélé la citoyenne de Larbaâ Nath Irathen. Et de témoigner : « Je tournais les pages comme si je suivais le film de cet épisode de sa vie, sur un fond de musique (les partitions jointes au livre sont en play-list sur YouTube à son nom).
Un livre captivant, qui m’a déclenché un flot de souvenirs et beaucoup d’émotion« .
Lors d’une lecture du témoignage du Professeur Breton sur son vécu en Kabylie par Christiane Serir à Quimperlé en novembre 2015, il n’a tari d’éloge à l’égard de ce peuple. Il est notamment revenu sur l’accueil qui lui a été réservé une fois arrivé à Larbaâ Nath Irathen avec sa femme et son fils en septembre 1969. « Ce sens de l’hospitalité nous a agréablement surpris, et nous apprendrons plus tard que cette valeur est profondément inscrite dans la culture kabyle » a-t-il témoigné.
Dans son témoignage, l’instituteur a également parlé de la Chorale du CEG de Larbaâ Nath Irathen qu’il a dirigée et qui l’a beaucoup marqué. Il est également revenu sur l’anti-kabylisme sévissant en Algérie où cette même chorale a été privée d’un prix lors d’un concours à Sétif, en 1974.