Dans un article paru ce dimanche 14 mars, le magazine Jeune Afrique a consacré un reportage à Idir Makour, un passionné de oiseaux qui dispose de pas moins de 2000 volatiles de 17 espèces différentes chez lui. Et c’est dans sa villa sise à Timizar Loghvar, un village situé à proximité de la ville de Tizi Wezzu{Tizi Ouzou} qu’il abrite toutes ces petites bêtes.
Mécanicien de métier, cet homme de 44 ans prend très à cœur la disparition de certaines espèces de oiseaux de leur espace naturel. Il a transformé son jardin en une immense voilière où se logent ses petites créatures volantes. Selon Jeune Afrique, il dispose de plusieurs espèces, dont des perruches, des canaris, des perroquets, des chardonnets, des pigeons et autres.
« Un jour, j’ai recueilli un couple de pigeonneaux que je nourrissais à la main. Quand ils ont grandi, ils ne me quittaient plus. Ils dormaient et mangeaient avec moi. [..] À partir de là, j’ai commencé à élever d’autres espèces comme les canaris, les perruches ou les poules », a confié l’éleveur à Arezki Saïd, le journaliste de jeune Afrique, qui précise que cette passion est née alors qu’il n’avait que 13 ans.
L’éleveur a tout fait pour mettre ses petites bêtes dans les meilleures conditions possibles. Il leur a notamment construit des cages en bois et il a fait construire une cascade avec plusieurs petits bassins où vivent différentes sortes de poissons. Toutefois, cette entreprise n’en est pas moins onéreuse.
« Cette cascade me coûte beaucoup d’argent en été car je m’approvisionne par citernes, qui me reviennent à 6 000 dinars (38 euros) l’unité. Lors des mois les plus chauds, je consomme près de 30 000 dinars (188 euros) en eau pour les besoins des oiseaux et de la cascade » a-t-il expliqué à Jeune Afrique. Cela, sans compter les frais de nourriture auxquels ils fait face tout seul, sans aide.
Idir rêve de son propre parc
Par ailleurs, Idir Makour ne vend pas ses oiseaux, il les élève juste pour son plaisir. « Mon but est d’arriver à élever assez de chardonnerets et de les relâcher dans la nature, où ils ont presque disparu » espère-t-il. En effet, l’éleveur a sollicité les autorités locales pour lui octroyer un terrain pour y construire un grand parc car il manque de plus en plus d’espace.
En effet, l’éleveur souhaite avoir assez grand parc pour se lancer dans l’élevage de oiseaux et d’autres espèces d’animaux. Ce serait le premier Parc du genre à l’Ouest de la Kabylie. Bien qu’à l’entrée du village Sahel, il y a une petite pépinière avec quelques animaux que de nombreux touristes qui viennent vers ce village prennent plaisir à visiter. Idir Makour rêve également de « monter une petite école pour sensibiliser les enfants à la nature » et de leur « apprendre à aimer les animaux et à les respecter ».
A noter que plusieurs médias algériens ont consacré des reportages à Idir Makour et ses oiseaux durant ces derniers mois, dont notamment El Bilad, Ennahar ou encore l’ENTV.
Vivant pleinement sa passion, le mécanicien plein de ressources, partage très souvent des vidéos live depuis son compte Facebook à travers lesquelles il donne des astuces, des explications concernant l’élevage des oiseaux.