Le laboratoire et lobby américain Heritage Foundation a publié son rapport de 2021 sur l’indice de liberté économique à travers le monde et auquel elle a joint un classement des pays en fonction de leur indice. L’Algérie se trouve, à cet effet, à la 162e place sur un total de 178 pays.
En effet, avec un score de 49,7, l’Algérie a enregistré une augmentation 2,8 par rapport à l’indice publié en octobre 2020. TOutefois, il n’en demeure pas moins qu’elle est classée 13e sur les 14 pays de la région de MENA (middle East and North Africa) en terme de liberté économique.
Le rapport note que l’Algérie est bien loin de la moyenne mondiale et régionale. En effet, le premier au classement est le Singapour avec un score de 89,7.
Cette notation prend en compte plusieurs paramètres dont :
- la règle de loi qui comprend les droits de propriété, l’efficacité judiciaire et l’intégrité gouvernementale.
- la taille du gouvernement qui comprend le fardeau fiscal, les dépenses du gouvernement et la santé fiscale.
- L’efficacité réglementaire qui comprend la liberté des affaires, la liberté du travail et la liberté monétaire.
- les marchés ouverts qui comprend la liberté commerciale, la liberté d’investissement et la liberté financière.
C’est notamment dans cette dernière catégorie que l’Algérie a enregistré les scores les plus bas, avec un score de 30 pour la liberté d’investissement et la liberté financière.
Le rapport note que « le gouvernement contrôle la plupart des biens immobiliers en Algérie. aussi, des titres peu clairs et des revendications de propriété contradictoires rendent l’achat de biens immobiliers privés difficile ». Il note également que « la dette publique équivaut à 46,3% du PIB » et que « les marchés des capitaux sont sous-développés et le secteur financier reste dominé par les banques publiques. En 2020, la banque centrale a abaissé le ratio des réserves obligatoires ».