Le manager général d’Ifri Bio, Boudjemâa Ifri, a fait une déclaration pour le moins ambiguë concernant l’étiquetage en langue Kabyle de ses produits. Cela s’est passé ce lundi 22 mars lors de l’inauguration d’un salon de produits alimentaires à la Safex d’Alger.
En effet, en présence de Issad Rebrab, du ministre algérien du commerce, l’homme d’affaire a déclaré qu’Ifri rencontre un souci d’étiquetage, à savoir que les étiquettes des produits étaient trop chargées. Pour appuyer son argument il a déclaré : « Quelqu’un m’a écrit hier sur Facebook, il m’a dit, pourquoi vous ne mettez pas le kabyle, tamazight sur vos produits…Comment je vais remplir cet étiquetage« , sous le regard amusé du ministre.
Toutefois, Boudjemâ Ifri a affirmé que ce son entreprise propose « un étiquetage personnalisé pour chaque pays ». « Pour la chine, c’est écrit en mandarin » assure-t-il. L’homme d’affaire estime néanmoins que l’essentiel est que le produit arrive chez le consommateur.
Bien que Boudjemâa Ifri semble réceptif aux observations des citoyens Kabyles, cette déclaration ne nous dit pas s’il a pris le sujet de l’étiquetage en kabyle au sérieux. En tout cas, cette interview filmée par DZ News semble révéler que cette idée, qui va bien satisfaire le consommateur Kabyle pourtant, est accueillie comme une « problématique d’étiquetage« . A voir si, pour les produits destinés aux localités kabyles, remplacer l’arabe par du Kabyle ne serait pas une réponse logique à cette problématique.