La veuve de Dr Fekhar accuse les autorités algériennes de bloquer la retraite de son mari

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Zahira Fekhar, veuve de Kamel Eddine Fekhar a dénoncé le blocage qu’elle subit par la Caisse nationale de retraite (CNR) concernant la pension qu’elle est censée recevoir. C’est ce qu’elle a expliqué à travers son post publié ce jeudi 25 mars.

« La caisse nationale de retraite refuse de régler notre dû, à moi et mes enfants, prétextant des problèmes bureaucratiques dont je ne suis pas responsable, puisque j’ai soumis un dossier complet, comprenant tous les documents qui m’avaient été exigés » regrette la veuve du détenu d’opinion mort en prison.

En effet, Zahira Fekhar assure que le motif du rejet du dossier n’a pas jamais été communiqué et que l’administration algérienne lui invente « à chaque fois des excuses ».  « Ces directives d’obstacles émanent-elles des autorités supérieures du pays ? Veulent-ils poursuivre mon mari dans sa tombe ? Cherchent-ils à faire payer mon mari pour ses positions politiques, en retenant son dû qui lui revient de ses cotisations au cours de sa vie avec le reste des participants à la Caisse de sécurité sociale ?  Veulent-ils manger la chair de mon mari mort ? » s’interroge-t-elle.

La veuve de Fekhar s’interroge même sur les propos du Wali de Gherdaïa qui, en 2015, lors que son mari a été arrêté, il a promis qu’il allait obliger sa famille à tendre la main pour demander la charité. « Ce qu’il avait d’ailleurs essayé de faire, quand il avait ordonné la fermeture de la boulangerie familiale, seule source de revenus pour les enfants de Kameleddine Fekhar et sa famille » s’est-elle offusquée.

« Veut-on que je renonce à ce que mon mari épargnait grâce à la sueur de son front, parce que la sueur et le sang de mon mari n’étaient pas suffisants pour cette administration qui n’a pas encore calmé sa soif de vengeance sur Kameleddine Fekhar ? » se questionne Zahira Fekhar.

L’épouse du Dr Fekhar menace les autorités algériennes de saisir les instances internationales au sujet de l’injustice qu’ils subissent, elle et ses enfants.