Après avoir entendu le militant souverainiste Mouloud Hamrani le 07 mars dernier, c’est au tour de Lazar Bessadi d’être convoqué par la gendarmerie algérienne. « A mon tour je suis convoqué par la brigade de Recherche de Cheraga sans que le motif de la convocation ne soit mentionné » a-t-il annoncé ce lundi 05 avril sur Facebook.
« Décidément le régime algérien poursuit sa politique répressive contre toute forme d’expression qui ne cadre pas avec sa logique totalitaire » a notamment réagi le militant âgé de 32 ans. La raison de sa convocation dans une brigade située à plus de 100km de chez lui pourrait avoir un lien avec celle de son camarade Mouloud Hamrani. Ce dernier avait déclaré après son audition : « Il s’agit en fait de la gestion de la page officielle du mouvement politique AKAL auquel j’appartiens ».
Par ailleurs, l’enfant d’Aït Ouabane qui active au sein du mouvement souverainiste AKAL n’en est pas à sa première mésaventure avec la gendarmerie et l’administration algérienne. Du temps où il était militant actif au sein du MAK, il s’est vu spolié de son passeport avec Mouloud Hamrani et plusieurs autres militants. Leurs passeports n’ont été débloqués que le 29 avril 2020 après quatre années de blocage.
Après avoir diffusé un direct depuis son village où l’on pouvait entendre de la musique émaner des haut-parleurs de la mosquée, il a été convoqué par la brigade de gendarmerie de Tassaft Ouguemoune.