Le très suivi blogueur algérien Said Bensedira a diffusé une vidéo ce mercredi 21 avril à travers laquelle il a proféré de graves menaces à l’égard des « kabyles qui ne sont pas contre le MAK« , au lendemain des marches réussies en Kabylie, à Paris et en Amérique du Nord. Un véritable appel à lyncher du kabyle.
« Si jamais j’ai du pouvoir, je lancerais un appel lors du JT de 20h et je dirai aux kabyles, surtout ceux de Tizi Ouzou et de Béjaïa : les citoyens et les citoyennes qui se démarquent et rejettent les idées et l’idéologie des séparatistes du MAK, je leur demanderai de quitter la Kabylie durant 24h seulement en laissant les séparatistes et ceux qui les soutiennent » a déclaré le YouTubeur. Et de poursuivre : « Je vais par la suite faire exterminer tous ceux qui resteront en Kabylie ».
Dans sa vidéo de 40 minutes vue plus de 50 milles fois en moins de 12h, ce journaliste établi à Londres a tenté d’aller dans le sens de la propagande menée par le régime algérien et le site d’information Algérie patriotique appartenant au fils de Khaled Nezzar. En effet, il insiste sur l’existence d’une alliance entre le mouvement du MAK qui milite pour l’indépendance de la Kabylie et celui de Rachad composé d’anciens du FIS.
Said Bensedira a également commenté le forcing du barrage de police par les marcheurs de Tizi Wezzu déclarant que ceux qui ont « attaqué les policiers » sont des « bâtards », « mal éduqués » et qu’ils sont « dénués de toute identité ».
« En plein mois du ramadan, les gens (les forces de l’ordre) observaient leur jeûne et eux (les marcheurs) leur jetaient des pierres, alors qu’ils ne jeûnent même pas. Les traitres du MAK hors la loi mangeaient, buvaient, se droguaient et s’attaquaient aux policiers jeûneurs », a martelé le blogueur qui compte 180 000 abonnés sur YouTube.
Et d’ajouter : « J’apporte tout mon soutien aux policiers. Et je vous assure que tous ces chiens de manifestants seront tous interpellés durant les prochains jours ». Il a également assuré qu’il y a des dispositions politiques prises dans ce sens par le pouvoir algérien.
