Le président du Hamas : « le MAK est un mouvement terroriste à la solde d’Israël et de la France »

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Dans une conférence de presse animée ce mercredi 28 avril, Abderrezak Makri, leader du parti islamiste MSP (Mouvement de la société pour la paix) a déclaré que le MAK est un mouvement terroriste à la solide de la France et d’Israël.

En effet, dans cette conférence de presse qui a duré près d’une 1h20, le président du MSP a déclaré que le MAK oblige les commerçants à mettre « leur drapeau », alors que ce dernier est même interdit dans les espaces publics. Avant de poursuivre :  « Le MAK dit et fait ce qu’il veut à Tizi Ouzou, et il y a même des hésitations dans son appellation, ils (ministère algérien de la défense) disent que c’est un mouvement terroriste et ils modifient et ils mettent mouvement séparatiste. C’est un mouvement terroriste et séparatiste ! » a-t-il martelé. Et de poursuivre : « J’ajoute que c’est également un mouvement de collabos à la solde de la France et des sionistes (Israël) ».

Le MSP ne pourra pas se présenter à Tizi Ouzou lors des élections du 12 juin

Avant de s’attaquer au MAK, le président du MSP a informé la presse de la participation de son parti aux législatives algériennes du 12 juin dans toutes les wilayas, excepté Ain Guezzam et Tizi Wezzu {Tizi Ouzou}.

Ainsi, selon le leader islamiste, Tizi Wezzu est sous « une emprise » et vit des circonstances anti-démocratiques. Il estime que le système politique a mal géré la situation dans cette région et que son parti, le MSP, en a été la victime.  

Incapable d’accepter l’idée que les citoyens de Tizi Wezzu et de la Kabylie en général rejettent son parti, Abderrezaki Makri tente désespérément de justifier l’incapacité du MSP à s’implanter en terre Kabyle. Selon lui, il y aurait même eu une alliance entre les « institutions sécuritaires et les forces politiques » pour mettre en échec le HAMAS en Kabylie.

Pour le numéro un du MSP, « il y a des forces politiques et sociales qui n’acceptent pas la diversité » et qui n’acceptent pas qu’il y ait des idées divergentes en Algérie et ne laissent pas les gens se présenter aux élections. « Mais ô dieu, quelle est la différence entre ce comportement et celui des années 90 (décennie noire) » interroge-t-il.