Le pouvoir algérien menace : jusqu’à 20 ans de prison pour les actes de destruction ou d’enlèvement d’urnes

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A l’approche des élections législatives algériennes qui auront lieu le 12 juin, le gouvernement algérien menace les auteurs d’actes anti-vote par une peine allant jusqu’à 20 ans de prison. C’est ce qu’ont indiqué les services du Premier ministre algérien ainsi que le ministère de la justice à l’issue de la réunion du gouvernement en visio-conférence.

En effet, c’est le ministre algérien de la justice, Belkacem Zeghmati, qui a annoncé que des « sanctions pénales prévues en la matière sont énoncées dans les articles 294 à 313 de la loi organique portant régime électoral ». Et qui « prévoient des peines d’emprisonnement allant jusqu’à 20 ans, notamment pour les actes de destruction ou d’enlèvement d’urnes, d’atteinte au déroulement du scrutin et troubles aux opérations de vote ».

Alors qu’une autre opération « Zéro votes » se dessine de plus en plus en Kabylie à l’approche de ces élections, le pouvoir algérien veut imposer son scrutin par la force. A noter que lors des deux dernières échéances électorales (référendum de révision de la constitution et élections présidentielles), pratiquement tous les centres de vote se trouvant dans des localités kabyles ont été fermés par les citoyens. En effet, « s’il y a vote, il y a fraude« , font remarquer plusieurs observateurs à ce sujet.

Pour rappel, 17 partis politiques, dont la plupart son d’obédience islamiste ont enregistré leur candidature à Tizi Wezzu {Tizi Ouzou} alors que les partis issus de la Kabylie, à savoir, le FFS, et le RCD ont décidé de boycotter le scrutin.

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