Lors de la célébration du 90e anniversaire de l’association des Oulémas musulmans algériens coïncidant avec la date du 05 mai, Bouabdellah Ghoulamallah, président du haut conseil islamique algérien, a déclaré qu’« un algérien ne peut pas ne pas être musulman » comme il a été rapporté par journal Echourouk.
Le président du HCI considère les non-musulmans comme étant des résidus de la France. « Les graines semées par la France commencent à germer et les oulémas musulmans algériens doivent y faire face et poursuivre le djihad [« effort »] national et théologique pour éradiquer ces résidus » a-t-il déclaré.
L’ancien ministre des affaires religieuses a également martelé : « Un étranger qui veut vivre en Algérie, on ne lui imposera pas l’islam mais il devra le respecter ». Et de poursuivre : « La domination coloniale (française, ndlr) continue de s’imposer dans la culture » et il estime donc qu’il est du devoir des oulémas de la combattre.
Bouabdellah Ghoulamallah a renchérit : « l’islam et le nationalisme sont les deux faces d’une même pièce ».
Pour rappel, Abderrezak Guessoum, président de l’association des Oulémas Musulmans a violemment critiqué la JSK pour avoir brandi l’emblème Amazigh le 21 avril au Cameroun afin de rendre hommage aux victimes du printemps noir.
