« Dans la répression qui a ciblé les manifestants et en particulier les militants du MAK aujourd’hui à Akbou, il y a une volonté manifeste d’humilier, voire des relents de racisme » a dénoncé l’ex-figure du Mouvement culturel berbère (MCB) et du FFS, Djamel Zenati ce samedi 22 mai.
Pour l’enfant d’At Melikeche, « le dispositif déployé, les moyens utilisés et le mode d’intervention choisi en sont la preuve ». Il réagit ainsi à la violente répression dont ont été victimes les militants du MAK lors de la marche organisée, ce samedi à Akbou, en hommage à Masin Uharun et en soutien à Ferhat Mehenni.
« Un seuil a été franchi. C’est l’escalade. Le régime en place ne s’impose désormais aucune limite. Il s’autorise tout. La situation risque de dégénérer. Et très vite. Les interventions musclées du vendredi passé préfigurent déjà ce que va être demain. Où va l’Algérie ? » s’interroge Djamel Zenati.
A noter qu’à l’heure où nous rédigeons ces lignes, au moins 12 militants du MAK se trouvent en garde à vue dans le commissariat central de Vgayet. Selon nos informations, ils vont comparaitre demain devant le tribunal de Vgayet.
Pour rappel, Djamel Zenati a manifesté son soutien au MAK alors que le mouvement a été victime d’une propagande de l’Etat algérien au lendemain des marches du 20 avril, voulant ainsi le faire passer pour un mouvement terroriste.
