Depuis plusieurs semaines, une campagne de sensibilisation est menée sur les réseaux sociaux algériens sous le hashtag #Stop_galoufa_en_Algérie dénonçant l’abattage d’animaux avec des méthodes barbares.
Des vidéos, des photos et témoignages glaçants sont diffusés sur la toile. Des chiens et des chats errants abattus à coups de feu, parfois brûlés vifs ou même électrifiés. Des scènes effroyables qui révèlent toute la cruauté de ces pratiques d’un autre âge.
Certaines images montrent des cadavres d’animaux jetés dans des décharges sauvages. Selon plusieurs témoignages, parfois, on recourt même à l’usage de poison pour en finir avec les pauvres bêtes. Des méthodes qui présentent des risques pour l’Homme lui-même et qui, dans beaucoup de cas, causent la mort d’animaux sauvages tels que les chacals.
Des témoins affirment également que ces agents, missionnés par des autorités locales pour ces opérations d’abattage, ne font souvent aucune distinction entre les animaux domestiques et les animaux errants.
Malheureusement, la Kabylie n’est pas, non plus, épargnée par cette pratique. En effet, au début de l’année 2021, une campagne d’abattage a été menée dans différentes villes kabyles, notamment Tizi Wezzu.
La Galoufa, ou abattage d’animaux, est une déformation du nom de « Garufa », un Espagnol qui avait été engagé durant l’ère coloniale pour abattre les chiens errants.