Dans une contribution publiée le 14 juin, Noureddine Boukrouh, fondateur du Parti du renouveau algérien, a usé de termes très durs à l’égard du Président algérien, au lendemain des élections législatives. Il l’a notamment traité de « fou », tout en estimant qu’il « fait courir au pays des dangers extrêmement graves ».
Tout en citant la réponse du chef de l’Etat algérien sur le fait que le taux de participation aux législatives du 12 juin ne l’intéressait pas, cet ancien chef de parti a commencé sa contribution par une révélation. « Abdelmadjid Tebboune a échappé à la prison grâce au général Gaïd Salah, chef d’état-major de l’armée, qui en fit d’autorité le président putatif de la République » a-t-il informé.
Et de poursuivre : « Moins d’une année après son intronisation le Covid 19 frappait Tebboune, le mettant entre les mains de la mort. La médecine allemande réussit à l’en arracher et à le remettre sur pied, mais nul ne pouvait imaginer qu’un impondérable, dû au Covid 19 ou à autre chose, allait le livrer à un sort peut-être pire, celui de la folie ».
Noureddine Boukrouh estime que le président algérien est atteint de « Delirium Tremens », un trouble neurologique grave causé par le sevrage alcoolique. « Quand on n’est que simple quidam, devenir fou est un malheur inconsolable. Mais quand on est le chef d’Etat du plus grand pays d’Afrique, le problème prend les proportions d’une menace nationale et d’une source de désordre international. Ce n’est plus le sort d’un homme qui est en jeu, mais celui d’une nation et de son voisinage » a déclaré l’écrivain.
L’auteur du livre « L’Algérie entre le mauvais et le pire » assure que « qu’il a été ébranlé intellectuellement, qu’il ne sait plus ce qu’il dit malgré l’aplomb qu’il y met, qu’il a atteint le stade de confusion où la logique est renversée jusqu’à faire prendre la minorité pour la majorité et vice-versa » a constaté l’enfant de Jijel. Et de poursuivre : « Il ne connait plus le sens des mots, il est inaccessible au dialogue, il n’entend que sa voix et plane délicieusement dans l’apesanteur du monde à l’envers. Dit en langage courant, Il est devenu fou »
Tout en rappelant qu’en maintenant ces législatives, le Président algérien a « a accepté que la Kabylie soit exclue de la représentation nationale », Noureddine Boukrouh a attaqué les récentes décisions du chef de l’Etat, dont son ordonnance élargissant la définition du terrorisme.
Pour rappel, le 07 avril dernier Noureddine Boukrouh a interpellé les algériens dans une analyse qu’il a intitulé “l’Algérie sans la Kabylie”.