Les propriétaires des salles des fêtes des localités de l’Ouest de la Kabylie (Tizi Wezzu{Tizi Ouzou}) ont observé des actions de protestation durant la matinée de ce jeudi 17 juin suite à leur marginalisation.
Ce sont quelques dizaines de manifestants qui ont battu le pavé, banderoles à la main et sur lesquelles nous pouvons lire : « vous nous avez humiliés », « Hôtels, théâtres, restaurants et fêtes à domicile autorisées. Pourquoi pas les salles des fêtes ? ». Accompagnés d’une troupe d’Iḍebbalen qui faisait retentir les tambours et les flutes dans les rues de la ville des genêts, les gérants se sont dirigés vers le siège de la Wilaya pour y observer un sit-in.
En effet, l’activité commerciale de ces protestataires reste l’une des seules à ne pas avoir été autorisée à reprendre après les restrictions imposées suite à la pandémie de la Covid-19. « Cela fait 16 mois que nous et nos employés n’avons pas travaillé. Nous sommes là pour que le peuple nous voit et constate que nous aussi on souffre » s’est offusqué un gérant dans une vidéo diffusée par Radio Tizi Ouzou.
Et d’ajouter : « nous nous sommes plaints auprès de la wilaya et du ministère mais nous n’avons eu que des promesses. Nous avons été patients mais là, on n’en peut plus, nous protestons et nous allons protester jusqu’à ce qu’on ait gain de cause ».
Pour rappel, les gérants des salles des fêtes ont mené plusieurs actions de protestation, que ce soit à l’Est ou à l’Ouest de la Kabylie. Toutefois, à ce jour, en pleine saison estivale durant laquelle les mariages sont généralement programmés, leur activité reste marginalisée sans qu’ils ne bénéficient d’indemnités à hauteur des charges supportées.
