Nouvelle grâce présidentielle pour des activistes du Hirak : les militants kabyles restent en prison

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Le ministère algérien de la justice a annoncé, à travers un communiqué publié ce dimanche 04 juillet sur Facebook, que le président algérien a accordé une grâce au profit de 18 détenus. Une liste où les militants kabyles ne figurent pas.

« Le ministère de la Justice annonce qu’à l’occasion du 59e anniversaire de l’Indépendance, le président de la République, Abdelmajid Tebboune, a décidé des mesures de clémence » peut-on lire sur le communiqué qui précise que c’est « en faveur des jeunes poursuivis et arrêtés pour attroupement et autres faits qui y sont rattachés ». 12 détenus ont été ainsi libérés dès ce dimanche et ils sont originaires de Constantine, Biskra, Mostaganem ou encore Alger.

Dans cette catégorie de détenus liée aux attroupements que Tebboune souhaite gracier, ne figurent pas les militants kabyles dont les chefs d’inculpation sont bien plus graves et qui sont relatifs « au terrorisme », à l’entrave du processus électoral ou encore l’atteinte à l’unité nationale.

A noter que la « définition du terrorisme » a été élargie par une ordonnance présidentielle qui n’est pas conforme aux définitions proposées par des organisation internationales telles que l’ONU. Pour rappel, des dizaines de détenus kabyles se trouvent actuellement dans les prisons algériennes, poursuivis pour leurs opinions et leurs activités politiques.