Tous les cadres du FLN historique étaient pour le drapeau de Messali, la langue arabe et l’Islam (par Romain Caesar)

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« Indépendance confisquée », un slogan qui revient chaque 5 juillet, il est devenu une vérité absolue chez notre intelligentsia.

Notre intelligentsia, en effet, veut nous faire croire que si d’autres hommes avaient pris le pouvoir à la place de ceux du clan d’Oujda, l’Algérie aurait connu un autre destin, bien meilleur que celui que nous subissons aujourd’hui.

On peut effectivement reprocher tous nos malheurs passés et actuels au clan d’Oujda, mais ce clan, comme tous les autres, qu’on croit plus sincères et plus patriotes parce qu’ils ont perdu la guerre du pouvoir, ont obéit à la même idéologie et ont partagé les mêmes valeurs et les mêmes slogans que le clan d’Oujda, à commencer par le drapeau de Messali, la langue arabe et la religion islamique.

Nous devons nous pencher sur le rôle de tout le personnel du FLN, arabophone et berbérophone :

Ils ont tous participé à l’instauration de l’actuelle dictature. Ben Mhidi, Krim, Boudiaf, Amirouche, Abane, Ait Ahmed, à la place du clan d’Oujda, nous auraient emprisonnés pour les mêmes motifs. Qui a donné l’ordre de liquider les Berbéristes durant les années 40 ?

L’Algérie actuelle ne fait que rééditer cet ordre. Elle le fait, comme à l’époque, pour les mêmes raisons : protéger les constantes nationales, l’unité nationale, l’Arabe, l’islam, le drapeau turc, etc etc.

Sous le clan des Aurès, on aurait vécu sous le même drapeau. Sous le clan des grands Kabyles, comme dirait le général Nezzar, on aurait aussi vécu sous les mêmes constantes que celles du clan d’Oujda.

Dans l’histoire, il n’y avait ni Abane, ni Ben Bella, ni Azrayen… Il y avait le FLN et le FLN était et reste une machine de guerre maléfique qui broie tout sur son passage, son peuple et ses dirigeants, enfin tout le monde sans distinction, partisans et opposants. Sa mission n’a jamais changé : détruire tout ce qui bouge. Une espèce de monstre froid qui a été créé pour tuer et il ne sait faire que ça. Le FLN n’est pas une histoire d’hommes, c’est une histoire de pouvoir. Le FLN est un syndicat du crime, fait de beaucoup de clans, qui se haïssent mais qui partagent les mêmes valeurs et les mêmes objectifs.

Romain Caesar

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