Covid-19 en Kabylie : hôpitaux, associations et particuliers courent derrière les concentrateurs d’oxygène

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Les annonces de décès à cause de la Covid-19 en Kabylie ne cessent défiler sur les réseaux sociaux. De nombreux cas ont été recensés dans différentes localités et face à cette situation, des appels pour l’achat et location de concentrateurs d’oxygène ne cessent d’être lancés.

Associations, particuliers et hôpitaux cherchent activement cet équipement médical afin de soulager les patients en détresse respiratoire. En effet, les établissements hospitaliers sont débordés comme l’affirment plusieurs témoignages. Certains font même face à une pénurie de bouteille d’oxygène. C’était le cas notamment de l’EPH de Boghni la semaine dernière avant qu’un ravitaillement ne viennent alléger la situation.

Des pages de différentes localités ne cessent de diffuser des annonces de personnes cherchant désespérément à louer ou acheter un concentrateur d’oxygène. Des numéros des téléphones d’association et compagnies de vente de cet équipement ont été diffusés, toutefois selon les internautes, la plupart d’entre eux ne répondent pas ou leur disent qu’ils sont en rupture de stock.

Le groupe Yessis N Ath Ghovri ont lancé une cagnotte en ligne afin de collecter des fonds pour acquérir des concentrateurs d’oxygène pour l’EPH Azazga qui est l’un des établissements les plus touchés. 10 décès ont été recensés en une seule nuit au sein de cet hôpital. Beaucoup d’internautes et de pages sur Facebook ont également dénoncé l’augmentation des prix des concentrateurs, qui selon eux, est passé de 14 millions de centimes à plus de 20 millions de centime.

« Les comités de villages de Kabylie pallient aux carences et aux défaillances des collectivités locales et territoriales en mettant en place un système d’autogouvernance pour la gestion des ordures, de l’eau ou de la vie du village en général. En cette pandémie de Covid-19 qui fait des ravages, des comités de villages se mobilisent et se démènent pour trouver des concentrateurs d’oxygènes ou des bouteilles d’oxygènes qu’ils mettent à la disposition des structures sanitaires locales ou des particuliers » a déclaré le journaliste Farid Alilat. Son texte était accompagné de l’image d’un membre du comité d’un village Iɛẓẓugen{Azazga} en train de charger des bouteilles d’oxygène pour les charger depuis Alger et les mettre à disposition de l’EPH.

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