Le Gouvernement Kabyle en Exil (Anavad) a exprimé son inquiétude face à une recrudescence des actes répressifs en Kabylie. Dans un communiqué daté du 10 septembre 2024, Mounir Boutegrabet, ministre de l’Intérieur au sein du Gouvernement kabyle en exil, a dénoncé « la recrudescence inquiétante de la répression en Kabylie ces derniers jours« . Il a évoqué plusieurs arrestations, dont celle d’Arezki Hidja, toujours en garde à vue, et signalé que « d’autres citoyens kabyles ont également été arrêtés et sont actuellement entre les mains de la police coloniale algérienne« .
Le communiqué précise que les cas d’arrestations ne sont pas isolés et que « plusieurs perquisitions et tentatives d’arrestation ont été signalées par des citoyens à travers les quatre coins de la Kabylie« . Par ailleurs, l’Anavad condamne fermement ces « actes de répression et d’intimidation« , les considérant comme une preuve de l’acharnement constant contre le peuple kabyle.
Le ministre Boutegrabet a tenu à rappeler aux autorités algériennes que « l’idée de l’indépendance est désormais enracinée dans chaque esprit et chaque cœur kabyle« . Il a affirmé que « ni la répression, ni les violences d’État ne pourront ébranler la détermination inébranlable du peuple kabyle à se diriger vers son autodétermination« .
Le communiqué se termine par une déclaration forte du ministre, réitérant la volonté du peuple kabyle de poursuivre son combat : « La Kabylie ne cédera rien face à ces tentatives d’intimidation et continuera à lutter pour sa liberté » a-t-il assuré.