L’activiste algérien Anouar Malek : « M’henna Djebbar et Yahya Ali Ouelhadj soutiennent le MAK »

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Dans une vidéo (voir à partir de 10min) datant du 23 septembre 2024, l’activiste algérien, Malek Anouar, a assuré que le général Djebbar M’henna, qui vient d’être remplacé à la tête de la sécurité extérieure en Algérie, ainsi que le commandant de la gendarmerie algérienne, Yahya Ali Oulhadj, soutiennent le Mouvement pour l’Autodétermination de la Kabylie (MAK). Journaliste et analyste politique à succès, le youtubeur a avancé comme argument le fait que, notamment, ces deux hauts responsables de la sécurité en Algérie sont tous les deux d’origine Kabyle.

La propagande ne semble pas avoir de limite en Algérie. Alors que le MAK, la Kabylie et la diaspora Kabyles n’ont jamais connu autant de répression et d’intimidation que depuis que Djebbar Mehenna et Yahya Ali Ouelhadj sont aux responsabilités, le youtubeur originaire de Tébessa les renvoient à leur origine Kabyle pour justifier l’improbable, à savoir leur velléités séparatistes. Malek Anouar a également précisé que Djebbar M’henna a écarté des responsables non kabyles pour attribuer des postes clés aux Kabyles au sein du régime algérien, au moment même que l’opération Zéro Kabyles bat son plein en Algérie.

Cette sortie de ce journaliste exilé en France fait d’ailleurs écho aux propos de Ferhat Mehenni qui a déclaré à maintes reprises que pour le pouvoir algérien, anti-kabyle, même les Kabyles qui lui sont les plus dévoués, sont considérés comme kabyles avant tout, y compris les hauts responsables militaires : « pour le pouvoir algérien tous les kabyles, quels qu’ils soient, sont du MAK… et il a raison ! » avait-il encore martelé dans une récente allocution.

Le plus étonnant c’est que Anouar Malek est lui-même victime de la propagande algérienne. Dans L’ExpressionDZ, on peut lire dans un article à son sujet qu’il a des « accointances avec des organisations terroristes« , telles que « Rachad et le MAK« . Toujours selon ce journal, il serait également « pro-sioniste« , et ses actions seraient perçues comme « anti-algériennes« , au service du Makhzen marocain.