Le 7 octobre 2024, les forces de répression algériennes se sont ruées sur la maison du militant kabyle exilé en France, Malek Benhemouche, situé au village Colonel Amirouche à Akbou. Lors de cette intervention, elles ont confisqué le téléphone de son frère, Fares Benhemouche, et ont procédé à une perquisition du domicile familial a rapporté Siwel.
Fares Benhemouche n’a pas été arrêté mais a été convoqué au commissariat. Cela relève de « la pression et du harcèlement visant les proches des militants kabyles » précise Siwel qui a rapporté que cette descente a engendré un climat de terreur dans ce village.
A rappeler que Malek Benhemouche n’a pas pu assister aux enterrements de deux de ses oncles en 2019 et 2020, car son passeport avait été déjà bloqué par l’administration algérienne et aussi, en raison des interdictions d’entrer au pays. De plus, Malek Benhemouche est déjà condamné par le tribunal algérien à 20 ans de la prison ferme par contumace, pour son engagement pour le droit de la Kabylie à son autodétermination.