Dans une tribune publiée sur les réseaux sociaux aujourd’hui 19 octobre, le militant kabyle Mahmoud Chebri a dénoncé la répression persistante exercée par le régime algérien contre les militants kabyles, même en exil. « La répression ne prend pas fin avec l’exil : elle se transforme, se dissimule, mais elle continue de s’abattre », écrit-il. Il dénonce une surveillance constante, opérée par des informateurs infiltrés au sein de la diaspora, qui cherchent à diviser et à affaiblir les réseaux de solidarité kabyles à l’étranger.
Dans son texte, Chebri met en lumière les méthodes employées par le régime algérien pour intimider les militants en exil, notamment par des menaces directes ou par la pression sur leurs familles restées en Kabylie. « Ils nous surveillent, ils nous menacent, mais ils ne peuvent pas éteindre notre désir de justice et de liberté », a-t-il affirmé, tout en condamnant les chantages psychologiques infligés aux militants par la manipulation des institutions diplomatiques algériennes, comme les consulats, qui compliquent les démarches administratives des exilés.
Mahmoud Chebri a aussi fait référence aux récentes enquêtes de Radio-Canada, qui ont révélé l’ampleur des actions d’intimidation orchestrées par les services algériens contre les militants kabyles au Canada. Face à ces intimidations transnationales, il appelle à renforcer un réseau de solidarité international pour protéger les militants kabyles et soutenir le combat pour l’autodétermination de la Kabylie.
En conclusion, Chebri exhorte ses compatriotes à ne pas céder face à ces menaces : « Ne laissez pas la peur dicter vos actes » a-t-il lancé à ses compatriotes. Il encourage la diaspora kabyle en exil à rester unie, solidaire et à poursuivre la lutte pour une Kabylie libre et indépendante.