SARS-cov-2, COVID-19, tagelmust, FFP2, takmamt,...: Tuɣalin ɣef usegzawal n Coronavirus
L’épidémie en cours a sans doute enrichi votre vocabulaire, dans le domaine médical notamment. Nous revenons, ci-dessous, sur la définition de quelques termes et concepts.
Coronavirus
Le coronavirus est une famille de virus à l’origine de diverses maladies comme le rhume banal, le SRAS, le MERS, etc
SARS-cov-2
C’est le nom scientifique au nouveau coronavirus, découvert en 2019 et qui est à l’origine de la pandémie actuelle. C’est un acronyme de « Severe Acute Respiratory Syndrome coronavirus 2 » qui veut dire syndrome respiratoire sévère aigu. Le chiffre 2 indique que c’est la deuxième souche identifiée après celle de 2003.
COVID-19
Le SARS-cov-2 est donc un virus, le coronavirus est quant à lui une famille de virus. Le COVID-19, c’est la maladie causée par ce virus (SARS-cov-2) découvert en 2019. C’est un terme fixé par l’Organisation Mondiale de la Santé pour désigner « Corona Virus Disease 2019 ».
Virus
Non un “virus” n’est pas un minuscul animal ! En fait il n’est même pas vivant et il a besoin d’un corps “hôte” pour l’abriter. En effet, il s’agit d’une molécule non vivante comprenant une partie virale qui s’introduit dans une cellule vivante (hôte). Ce qui lui donne la capacité de se répliquer dans le corps de la victime.
Masque FFP2
Il existe plusieurs types de masques : Il y en a qui sont utilisés dans le bâtiment pour protéger contre la poussière. D’autres font partie des équipements des forces de l’ordre pour ne pas respirer la lacrymogène… Mais il y a aussi les FFP (Filtering Facepiece, en français : Pièce faciale filtrante) utilisés essentiellement dans le domaine de la santé.
Les FFP sont classés en trois catégories selon leurs pourcentages de filtration. Le FFP2, utilisé pendant cette période, filtre jusqu’à 94%.
Le masques FFP2 protège contre les risques d’inhalation
d’agents infectieux transmissibles par voie aérienne.
Bavette
Un terme qui se généralise en Kabylie et dans la presse francophone algérienne. Bien qu’à l’origine une bavette n’est qu’une petite pièce de tissu qu’on attache sous le menton des bébés, ce terme a pris un deuxième sens lors de l’épidémie actuelle.
En effet, elle peut désigner aussi bien les masques chirurgicaux qui sont soumis à une norme que les simples masques en tissu fabriqués par les citoyens et des structures non spécialisées. Ces masques évitent la projection des (grosses) gouttelettes contenant des agents infectieux. ils sont donc destinés à être portée par les personnes déjà infectées.
Contrairement à des masques de types FFP2, les bavettes (simples masques et masques chirurgicaux) ne protègent pas les personnes saines car elles ne filtrent pas pas l’air inhalé par le porteur.
Pandémie
C’est une épidémie qui touche un grand nombre de personnes dans un espace géographique très étendu, de plusieurs continents, voir du monde entier, comme c’est le cas actuellement. À part l’ampleur géographique, la nuance avec une simple épidémie est très étroite.
Quarantaine
Ce mot remonte au XVIIème siècle. À cette époque, les personnes atteintes d’une maladie contagieuse doivent être isolées 40 jours. Dans le cadre de l’épidémie actuelle, il serait plus correcte de parler de quatorzaine, vu que la période d’incubation du SARS-cov-2 est de 14 jours.
Période d’incubation
C’est la période qui peut s’écouler entre l’infection de l’organisme par un virus et l’expression des premiers symptômes. Une période durant laquelle on peut donc être porteur du virus et le transmettre à d’autres, sans le savoir.
La période d’incubation est différente selon le virus contracté : 24 heures à 48 heures pour la grippe, de 1 à 3 jours pour l’angine, de 2 à 3 semaines pour le virus du Sida.
Patient zéro
Appelé aussi « cas index », il désigne la première personne à avoir contracté le virus d’une épidémie. Cela aide les chercheurs à retrouver l’origine de la maladie. Par exemple : pour l’épidémie de l’Ebola, une étude britannique démontre qu’il s’agissait d’un enfant de deux ans contaminé par une espèce de chauves-souris qui vivait au creux d’un arbre où l’enfant avait l’habitude de jouer. Quant au COVID-19, le patient zéro n’a pas été identifié, ce qui a laissé place à plusieurs théories concernant son origine.