Le MAK est officiellement « considéré comme étant un mouvement terroriste », indique un communiqué de la présidence algérienne publié à l’issu de la réunion du haut conseil de sécurité tenue ce mardi 18 mai et présidée par Abdelmadjid Tebboune.
« Le Conseil a étudié les actes d’hostilité et d’incitation commis par les soi-disant mouvements (Rachad) et (Mak) qui visent à déstabiliser le pays et à porter atteinte à sa sécurité, et a pris dans ce cadre une décision de les mettre sur la liste des organisations terroristes et les traiter en tant que telles » indique le communiqué.
Une décision qui intervient quelques heures seulement après la mise en garde à vue du leader du MAK, Ferhat Mehenni, par la prefecture du 17e arrondissement de Paris.
Le pouvoir algérien cherche-t-il à faire extrader Ferhat Mehenni en le faisant passer pour le leader d’un mouvement terroriste ? C’est la question que se posent bon nombre d’observateurs, notamment après la ratification de la convention d’extradition entre l’Algérie et la France par Emmanuel Macron et le timing des récents événements.