La répression féroce dont ont été victimes les militants pacifiques du MAK à Akbou, ce samedi 22 mai, a été frappée de boycott par les journaux algériens. De la presse papier aux sites d’informations, aucun média, sauf Algérie Part, n’a fait part de cette journée de quadrillage de la ville d’Akbou et de violence de la part des forces de l’ordre algériennes.
En effet, cette presse francophone qui, habituellement rapporte les exactions commises contre les militants des autres tendances politiques, a choisi d’opter pour un deux poids deux mesures et de boycotter la violente répression qu’ont subis les militants du MAK à Akbou. Et ce malgré, qu’un fait inédit ait marqué les événements : l’utilisation des tasers X-26 à l’encontre des militants pacifiques. Ajouté à cela, pas moins de 15 militants ont été placé en détention pour être jugés aujourd’hui, 24 mai.
Le site d’information et d’investigation Algérie Part, qui a consacré un article sur l’utilisation des tasers contre militants du MAK en insistant sur leur pacifisme, est le seul média à faire exception.
Pourtant la grande majorité de ces sites d’informations francophones sont tenus par des Kabyles et sont inaccessibles en Algérie, car bloqués par le pouvoir.