Benzaim nie l’existence de la Kabylie et martèle : « il y a deux wilayas Bejaia et Tizi Ouzou et elles appartiennent à l’Algérie »

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Le sénateur algérien Abdelouahab Benzaim continue ses attaques contre la Kabylie en toute liberté. Dans une intervention au micro de Dznews diffusée ce mercredi 16 juin, il a même nié l’existence de la Kabylie.

« Je n’ai pas parlé de wilayas de la région kabyle, moi je refuse le terme de ‘’région’’. Il y a de deux wilayas, Tizi Ouzou et Béjaïa, et elles appartiennent la république démocratique et populaire et elles y sont soumises. Il faut supprimer le mot ‘’région’’ » a déclaré l’ancien vice-président de l’APW d’Alger.

Le 12 juin dernier, cet ancien militant du FLN a qualifié les kabyles de « tumeur cancéreuse » suite au boycott massif des élections en Kabylie. Dans son intervention sur Dznews, il a voulu atténuer ses propos en signifiant qu’il ne s’est pas attaqué à tous les kabyles. « On parle des gens du MAK et de Rachad qui ont voulu casser les élections. Les wilayas de Tizi Ouzou et Béjaïa ont des moudjahidines et nous y avons des amis et on ne les a pas attaqués » a-t-il ajouté.

Les propos haineux et les attaques du sénateur à l’égard de la Kabylie ont fait réagir plusieurs acteurs dont notamment le secrétaire général par intérim de l’Organisation nationale des moudjahidine, Mohand Ouamar Benelhadj. Le responsable a tenu à condamner ce fait ainsi que l’ensemble des politiques algériens qui s’en prennent à la Kabylie.

Abdelouahab Benzaïm a donc tenu à répondre à l’ancien maquisard en déclarant, avec un ton condescendant : « Pour le secrétaire général par intérim de l’organisation nationale des Moudjahidines qui appartient au FFS, nous l’invitons à organiser un congrès, d’aller se reposer et de laisser sa place aux jeunes et aux gens qui la méritent ».

Pour rappel, le sénateur d’Alger a, à maintes reprises, proféré des insultes à l’égard des kabyles qu’il a traité de « descendants de zouaves », « traitres » et a même appelé à la destruction des stèles qu’ils ont construit dans leurs villages et quartiers avec leurs propres moyens. Le 2 juin dernier, il a même appelé les autorités algériennes à détruire « la maison Tour Eiffel » construite par un particulier à Iferhounene.