Alors que les feux ravageaient la Kabylie, les images diffusées sur les réseaux sociaux ont suscité l’émoi à l’international. C’est le cas particulièrement en France où la diaspora Kabyle, très impliquée dans la vie politique du pays, a réussi à sensibiliser mairies, départements et régions à débloquer des aides.
La région de l’Ile de France, présidée par Valérie Pécresse, a promis 100 000€, le maire de Saint-Denis, Mathieu Hanotin a quant à lui annoncé annoncé une aide de 15 000€, la ville de Paris 30 000€, la maire d’Aubervilliers, Karine Franclet, a promis 50 000€. A citer également la mairie de Champigny sur Marne, à sa tête Laurent Jeanne, dont le Conseil Municipal va voter une aide exceptionnelle. Le département de l’Essonne a quant à lui débloqué 50 000 pour la Grèce, La Turquie et la Kabylie. Une enveloppe sera également accordée à ces trois pays par la mairie de Bonneuil-Sur-Marne. Il y a également la ville de La Roche-sur-Yon, située dans le Pays de la Loire et jumelée avec celle de Tizi-Ouzou depuis 1988, qui promet de voter un « appui ».
Ce sont là quelques premières collectivités de l’Hexagone qui ont annoncé des aides financières, en plus des nombreuses mairies qui ont fait des appels à la solidarité tout en organisant des collectes de dons de matériel en tout genre, en collaboration avec des associations Kabyles qui se sont mises en ordre de marche pour venir en aide aux sinistrés et pour reconstruire la Kabylie incendiée.
Sans oublier les nombreux messages de soutien, dont celui de Jean-Luc Mélenchon : « Le cœur en cendres quand la Kabylie brûle« , a-t-il écrit avant de proposer « de créer une force d’intervention de sécurité civile des États riverains de la Méditerranée« .