Hier 1er juillet, c’était le jour « J » du plan dit “de paix” annoncé par le président des Etats-Unis, Donald Trump, le 28 janvier dernier, concernant le conflit Israélo-palestinien. Ce plan prévoit notamment l’annexion d’une partie stratégique de la Cisjordanie. De l’autre côté, Israël semble hésiter sur l’exécution de ce processus devant l’absence d’un large soutien international.
Plus précisément, il s’agit de la vallée du Jourdain qui constitue environ 30% de la Cisjordanie qui devrait désormais faire partie du territoire d’Israel, faisant ainsi bouger les frontières dans la région. Ce territoire, déjà contrôlé par Tsahal (l’armée israélienne), est situé vers le nord-est du pays et constitue une terre de plusieurs colonies israéliennes. La volonté de son annexion rentre donc dans le but d’unifier définitivement l’état Israélien.
Pour rappel, au mois de septembre dernier, à quelques jours avant les élections législatives israéliennes décrites comme « très indécises », le premier ministre Benyamin Netanyahou avait déjà promis cette annexion en cas de réélection.
Provocation pour certains et stratégie de sécurisation pour d’autres, cette opération attire beaucoup d’attention. En revanche, bien qu’elle ait le soutien total de l’administration de Trump, la communauté internationale semble controverser cette idée craignant une montée de violence du côté palestinien.