Les Amazighs de Libye au front, Haftar se replie à 130 km de Tripoli

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Dans un communiqué publié le 18 mai dernier, le Gouvernement d’Entente Nationale de Feyyez el-Sarraj (GNA) a déclaré sur twitter s’être emparé de la base aérienne d’Al Watiya face aux milices armées de son fidèle ennemi, le général Haftar appuyé par les Émirats Arabes Unis et la Russie.

« Avec fierté et honneur, nous déclarons la libération de la base militaire d’Al-Watiya de l’emprise des milices criminelles et des mercenaires terroristes », s’est félicité Feyyez El-Sazzaj.

Un nouveau coup dur pour Haftar

Les revers des Forces Armées Arabes Libyenne (appelées Armée nationale Libyenne – ANL – par la presse internationale) ne cessent de s’enchaîner depuis quelques mois, notamment après la perte de 7 villes de l’Ouest Libyen en Avril dernier. En effet, il est à rappeler que la capitale Tripoli fait l’objet de plusieurs assauts depuis plus d’une année par ces dernières, mais la conquête de cette ville-clé semble s’éloigner de plus en plus des mains de Haftar au profit du GNA et de ses alliés amazighs.

Les amazighs libyens au front

Masin Ferkal, spécialiste de la question libyenne et des peuples amazighs de Libye, rapporte qu’en plus de cette victoire, des combattants d’At Willul (région berbère de l’Ouest Libyen) ont poursuivi les milices de Haftar à Tarhouna, leur lieu de refuge, à une centaine de kilomètres de Tripoli. A cet effet, toujours selon Masin Ferkal, le GNA et ses alliés Amazighs sont en voie d’apporter un autre coup dure aux forces Armées Arabes dans cette même localité : « l’aviation du GNA est en train de décimer les systèmes de défense des Forces armées arabes libyennes de Haftar », a-t-il notamment écrit.

Enterrement d’Ahmed Buɛǧila, tombé au champ d’honneur à Aïn Zara, près de Tripoli, le 19 mai.

Les médias pro-Haftar parlent d’un repli volontaire

Plusieurs médias pro-Haftar rapportent que le repli de son armée était sur la table des négociations depuis plusieurs jours avant la perte de l’un de leurs principaux bastions. Ils ont appuyé cette hypothèse avec les déclarations du porte-parole des Forces armées de Haftar qui a expliqué que cette décision de repli visait à faciliter les déplacements de population pendant le ramadan.

Les forces Amazighs en route vers Tarhouna, lieu de refuge des milices de Haftar
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