Tensions France-Algérie : propagande de l’APS sur « les massacres de la France coloniale »

Addad gar Fransa s Lezzayer : tazniwt n APS ɣef "timenɣiwin n Fransa tamhersant"

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L’Agence Presse Service (APS), agence d’information nationale de l’Algérie, a publié pas moins de 11 articles dénonçant « les massacres de la France coloniale » en quelques jours. Une véritable propagande qui a débuté le 27 Mai, soit au lendemain de la diffusion du documentaire polémique de Mustapha Kessous sur France 5.

Ainsi l’APS, une agence relevant du ministère algérien de la communication et dédiée à fournir des informations aux médias algériens et internationaux, a réagi à sa façon aux tensions entre l’Algérie et la France. Des tensions qui ont d’ailleurs provoqué un rappel de l’ambassadeur algérien.

En effet, alors qu’elle n’a publié qu’un seul article sur la « France coloniale » durant tout le mois d’Avril (sur les lignes Challe-Morice), l’APS a ressorti, entre le 27 mai et le 1er juin, une pile de dossiers de l’époque de l’occupation française dans son édition francophone. Une série d’articles qui reviennent sur « les tortures », « les crimes », « les massacres », « la barbarie » « les essais nucléaires », l’OAS », … Tout cela dans des termes crus destinés à raviver « la douleur coloniale ».

Pour introduire cette série tragique, un article titré : « Algérie, mon amour », un film « provocateur » aux relents de la « France nostalgique ». Ainsi donc le lien entre le documentaire de France 5 et l’occupation française a été établi.

Le Flop de la propagande !

Bien qu’on ne sait pas si le but de l’APS est de provoquer les médias français ou de rappeler aux algériens et aux Kabyles que « la France est méchante », les 11 articles n’ont été ni lus ni repris. En effet, ces derniers ont cumulé à peine un millier de vues et n’ont été repris par aucun média francophone. Notre analyse s’étant arrêtée à l’édition francophone de l’APS et des médias algériens.

La posture victimaire de l’Algérie qui s’appuie sur le passé colonial semble ne plus avoir l’effet escompté, à bientôt 60 ans après la décolonisation.

La série d’articles de l’APS sur « les massacres de la France coloniale »