Les citoyens de Mizrana, en Kabylie maritime ont emmuré durant la soirée du vendredi 30 octobre, l’entrée du siège de leur APC afin d’exprimer leur rejet de la nouvelle constitution algérienne.
Une banderole a été accroché devant l’entrée de l’APC avec le message « Ulac Lvot ». D’autres messages ont aussi été plaqués sur le mur : « les traitres méritent d’être marqués et appelés par leurs noms », « aller voter juste pour un sandwich et 200 dinars ! Pauvre peuple » peut-on notamment y lire.
Des affrontements ont éclaté durant la même soirée à la haute ville de Tizi Wezzu{Tizi Ouzou} après que les forces de l’ordre aient été dépêchées pour réprimer les manifestants sortis exprimer leur rejet du referendum du 1er novembre.
La police algérienne a été à l’origine de plusieurs dépassements durant son intervention. « Les forces de l’ordre dépêchées en nombre dans le quartier, ont poursuivi quelques jeunes jusqu’aux portes de leurs maisons, forçant même le portail d’une demeure pour tenter d’embarquer des manifestants qui s’y cachent » a rapporté l’activiste Salim Chait.
« Un antécédent gravissime qui nous rappelle les douloureux événements du printemps noir. Les promoteurs de la nouvelle Algérie dans leur élan de faire passer en force le référendum, sont prêts pour ce faire, quitte à violer des domiciles » poursuit le militant politique.
Pour rappel, du côté de l’est de la Kabylie, plusieurs localités ont exprimé leur rejet du référendum pour la nouvelle constitution algérienne. C’est le cas notamment à Kherrata, At Smael et à Amizour. Les opérations en vue d’empêcher le référendum pour la nouvelle constitution algériennes se sont généralisées à plusieurs localités.