Mohammed Allaoua a consacré un entretien à RFI (Radio France internationale), rendu public hier 05 janvier. Le chanteur, qui a sorti son album « Mi Amor » fin 2020, est revenu sur son parcours mais également sur son attachement à son identité Kabyle.
En effet, le chanteur a confié que des personnes de son entourage lui avaient suggéré de chanter du Raï suite à l’échec de son premier album, qu’il a sorti à l’âge de 16 ans : « Je ne me suis jamais imaginé chanter en arabe […] Je voulais défendre mon identité« , a assuré celui qui deviendra plus tard l’un des chanteurs les plus populaires en Kabylie.
Né à Alger en 1980, Allaoua a expliqué qu’il n’a pas toujours bien parlé la langue de ses ancêtres : « Par amour, j’ai fait des pieds et des mains pour apprendre correctement le kabyle« ,a-t-il encore confié.
L’auteur de nombreux succès, qui vit principalement en France, est également revenu sur la censure dont il est victime par les autorités algériennes depuis qu’il a chanté Khalouta, en 2017. Cela ne semble pas le faire reculer. En effet, dans une chanson de son nouvel album, il s’est directement adressé à « El 3issaba ».
De cet entretien, réalisé par Farid Achache, on retient surtout l’attachement de Allaoua au Pays Kabyle, qu’il qualifie de son « paradis sur terre », et sa fierté d’avoir réussi à percer en taqvaylit.